De branche en branche – Verakis Partie 30

Annonces publicitaires
En France, les annonces publicitaires, tant pour les aliments que pour les produits traitant de l’alimentation et de la nutrition étaient beaucoup plus nombreuses qu’au Brésil. Environ 148 annonces concernant de tels produits ont été publiées par les magazines français au cours de l’année 2001, contre 16 en moyenne pour les magazines brésiliens.
La réussite commerciale d’un produit est devenue indissociable de la publicité (sous quelque forme que ce soit), sans laquelle les chances de survie dudit produit sont minimes. D’autre part. pour les revues, l’apport financier de la publicité est d’une importance capitale, voire vitale. Mais l’existence de ces revues est à son tour indispensable, en tant que vecteurs de la publicité nécessaire au lancement et au maintien sur le marché de quelque produit que ce soit. Dès lors, il est normal que le pays doté du plus grand nombre de lecteurs possibles, et par conséquent d’acheteurs potentiels, connaisse la plus abondante floraison d’annonces publicitaires dans ses revues. Ce qui fut le cas, dans le cadre de notre étude, pour la France par rapport au Brésil.
Lorsque 10 % de la population est analphabète (IBGE, 2004) et que 90 % des foyers, favelas comprises, possède au moins un téléviseur (Médias Données,2001), ce qui est cas au Brésil, il est évident que la répartition des budgets publicitaires entre la presse et les autres médias, sera très différente de ce qu’elle est en France.
De même, la nature des produits annoncés est nécessairement différente d’un pays à l’autre. C’est ainsi qu’en France presque la moitié des publicités portent sur l’alimentation et la nutrition, alors qu’au Brésil cette proportion est seulement de 20%.
Les accessoires d’alimentation occupent également une plus grande place en France qu’au Brésil, où les produits à effet alimentaire ou nutritif arrivent en tête.
Au Brésil, au cours de l’année 2001, nous n’avons relevé dans la publicité que quatre types de produits : les petits pots salés, les laits de croissance (destinés aux enfants de plus de dix mois) et pour adultes, les céréales infantiles et le yaourt infantile.
En France et pour la même période, 35 types de produits étaient annoncés : petits pots salés, lait du 2ème âge (destiné aux enfants de 4 mois et plus), lait de croissance (destiné aux enfants de plus de dix mois), céréales infantiles, yaourt infantile, soupe (pour enfants et adultes), chicorée, café, tisane, cacao, chocolat, desserts infantiles (compotes), eau, biscuits (pour enfants et pour adultes), pain, boissons infantiles, sucre, pâtes à gâteaux, produits infantiles tous types confondus (représentant une marque), céréales matinales, huile, fromages pour adultes et pour enfants, salade, viande, sauce tomate, jambon, plats cuisinés, café, beurre, gâteaux, pommes de terre, fast-food, chewing-gum, germe de blé, pâte à tarte.
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Juliana T. Grazini dos Santos – Docteur en Information et communication, Nutritionniste, Créatrice de Verakis.
Ceci est le vingt-neuvième chapitre de la “saga” qui raconte les fondations de Verakis.
Lisez les chapitres antérieurs:
Source: Morceaux de l’introduction de la ma thèse de doctorat: “La science de la nutrition diffusée au grand public en France et au Brésil – Le cas de l’alimentation maternelle infantile. Thèse dirigée par Baudouin JURDANT
Imagem: Julia Ardaran